Je reviens au bureau pour la première fois depuis mon retour d'Angleterre et j'avoue que j'ai un peu peur alors que l'ascenseur monte lentement les étages jusqu'à arriver à celui de miss Parker. Et dire qu'avant-hier encore je désamorçais une bombe dans un sous-sol anglais après avoir dîné à la même table que Churchill et avoir sauvé la vie de mon patron sur cette mission, monsieur Mornet, ou plutôt Lord Mornet... Quand je suis descendue de l'avion, j'avais du mal à réaliser que tout ce qui s'était passé était réel... comme si c'était un rêve un peu fou que j'aurais fait après avoir lu trop longtemps un roman d'espionnage ou écouté trop longtemps un feuilleton à la radio... c'était tellement...à mille lieues de ce qu'était et est ma petite vie de secrétaire... Miss Carter, après avoir passé un savon à Mornet comme je n'en ai jamais encore vu, m'a renvoyée chez moi pour le reste de la journée, et m'a dit de me reposer, après tout ce qui s'était passé. Elle a même envoyé un agent me ramener à la maison, et me déposer devant la porte. Ca m'a fait drôle, sur le coup j'ai eu un peu l'impression d'être le président, ou la première dame, quelque chose comme ça... et papa était déjà au travail quand je suis arrivée. Alors j'ai un peu rangé son bazar, j'ai lancé une machine et un rôti dans le four avant d'aller me coucher pour quelques heures. Et quand il est rentré de l'usine, les choses ont repris leur cours comme si rien ne s'était passé. On a mangé en discutant un peu de ce travail qui m'avait fait partir d'urgence de la maison pendant 3 jours, mais les petits mensonges que je lui ai racontés ont marché, heureusement, et il ne s'est pas posé trop de questions. Et ensuite on a été sauvés par notre feuilleton à la radio, qui a dissipé toute question mal placée. Le rituel a repris son cours, écouter le feuilleton, et il est allé lire le journal dans le salon pendant que j'ai fait la vaisselle. Après je suis allée l'embrasser pour lui dire bonne nuit, j'ai pris une douche et je me suis mise au lit, feuilletant un peu un livre de mécanique des fluides avant de m'endormir. Et me voilà, prête pour une journée de travail comme un autre.
Enfin ça c'est ce que je croyais... Parce qu'en entrant dans le bureau de miss Carter pour m'installer au mien, je la vois qui souris, le genre de sourire qui veut dire qu'elle manigancé quelque chose, mais que cette chose devrait me plaire avant de s'asseoir sur un coin de mon meuble.
Elisa, après ta mission de l'autre jour je me suis rendue compte que tes connaissances scientifiques ne sont pas tout... Il y a encore beaucoup de choses que tu dois apprendre pour être un vrai agent, et surtout pour que tu sois capable de te sortir de toutes sortes de situations. Je ne dis pas que tu t'es mal débrouillée à Londres bien au contraire, tu nous as tous impressionnés mais il y a aussi eu une sacrée part de chance. Et la chance ne doit pas être quelque chose sur quoi on doit compter... Du coup à partir d'aujourd'hui tu vas suivre un entraînement pour maîtriser toutes les compétences nécessaires à chaque agent. Et ton premier entrainement commence maintenant. Tu vas aller retrouver Alexander Wayne dans la salle d'entraînement. Peut-être que tu l'as déjà croisé. Et on reprendra le travail plus tard. A tout à l'heure Elisa.
Elle me sourit et je hoche la tête, un peu chamboulée par cette idée. Mais dans un sens elle a raison... j'ai eu beaucoup de chance sur ma première mission mais ça ne sera pas toujours le cas alors... ce n'est pas plus mal. Je laisse donc mes affaires et descends retrouver mon formateur. Quand j'entre je le vois qui m'attend et je souris timidement.
Bonjour monsieur Wayne... miss Carter m'a dit que vous alliez vous occuper de moi ce matin, merci, c'est gentil...
Mon regard se promène autour de moi avant de me reposer sur lui.
Nouvel ordre de mission. Commencez la formation de l'agent Norrell. Formation Niveaux 1 et 2.
J'avais vu ça, ce matin, posé sur mon bureau, dans la vaste pièce que mon équipe et moi occupions au premier étage du QG du SHIELD. Et je n'en avais pas cru mes yeux : enfin une mission ! Car depuis que j'avais accepté le poste au SHIELD, en quittant le SSR, mon boulot de grand et formidable agent du SHIELD s'était résumé à écrire des pages, des livres même, de rapports. Eh oui, ils avait grand besoin de nouvelles secrétaires pour retrier les documents que la directrice avait obtenu du SSR. Je ne sais combien de fois j'avais hésité à me pointer dans le bureau de la directrice, là-haut, pour nous donner quelque chose de plus sérieux à faire, à mes hommes et moi. Enfin mes coéquipiers quoi. Mauvaise habitude... Mon poste plus élevé qu'eux durant la guerre avait la fâcheuse habitude de subsister auprès de mes coéquipiers ici, au SHIELD, alors que vous avions tous les même niveau. Seuls Mark et Spooner étaient de niveau 3, tandis que James, Tom et moi étions de niveau 4. Honnêtement on s'en fichait pas mal, mais ça avait l'air d'être important pour ceux du bureau du dessus : Carter, Stark -du moins lorsqu'il avait la bonté de se pointer au bureau- et tout récemment le lord anglais, Mister Balai-dans-le-cul. Lui était vraiment très casse... Bref.
Comme je le disais, l'ordre de mission était des plus bienvenu ce matin. Bon si c'était de la formation... Norrell... ce nom m'avait dit quelque chose, mais pas moyen de remettre la main dessus. Jusqu'au moment où Spooner nous raconta pour la énième fois combien il aimerait se faire cette secrétaire qui, à elle-seule, avait sauvé la vie à M. Et c'est là que j'avais fait le lien.
Et je suis à présent là, à l'attendre au second sous-sol, dans la salle d'entrainement. Pour son premier jour, j'avais simplement fait tombé la veste et le gilet, ne gardant que ma chemise aux manches retroussées. Former une secrétaire hein ? Ce n'est pas tous les jours qu'une secrétaire s'élève ainsi de niveau pour être propulser en agent de terrain. Surtout lorsque la directrice elle-même y avait veillé personnellement. Solidarité féminine ? Peut-être... Il n'y avait après tout pas tant d'agents femme aux niveaux supérieurs à 3. Je n'étais pas contre à vrai dire, mais j'espérais seulement qu'elle méritait vraiment cette promotion, sinon elle ne tiendrait pas une semaine d'entrainement.
Et puis je la vois arriver, toute frêle, maigre à en faire pleurer. Pas trop mon style...
❝ Agent Wayne ❞, la corrigeais-je.❝ On est au SHIELD, et vous venez de passer agent de terrain par ordre de la directrice Carter, agent Norrell ❞
Trop brutal peut-être ? Si je devais être son instructeur, je me devais de "poser les bases" comme le disais le colonel. Mais on est pas à l'armée. On est au SHIELD, donc s'il me fallait lui apprendre à être agent, une formation plus large, moins intense était nécessaire.
Force était cependant de constater qu'elle était mignonne... Non, pas aujourd'hui Alex !
❝ On va d'abord commencer par voir vos... Atouts. ❞
Je l'amenais juste devant un sac suspendu, et posant les poings sur mes hanches :
❝ Allez-y, frappez dans ce sac. Mettez-le KO. ❞
Elisa Norrell
Nombre de documents : 39
occupation : Secrétaire de Miss Carter
Humeur : Conquérante
Mer 1 Aoû - 17:37
I Can't Get Started
Alexander Wayne... le nom en lui même ne m'avait pas dit quoi que ce soit, mais c'est quand je le vois se tourner quand j'arrive, et avancer vers moi avec un sourire digne d'une pub pour les dentifrices que je vois soudain très, très bien de qui il est question. Il y a trop d'agents ici, entre les divisions et les sous divisions, entre ceux directement embauchés par le SHIELD et ceux qui ont été transférés directement de la SSR... sans compter les agents étrangers de passage, ceux qui étaient toujours en mission à l'étranger et autres... Du coup avec les autres secrétaires on a convenu de noms de code pour eux, mais bien moins pompeux et prétentieux que ceux qu'ils utilisent eux... Maverick devient Claquettes car ses chaussures font toujours du bruit depuis l'autre bout du couloir et annoncent son arrivée, Iceman est Moutarde, parce que sa chemise est toujours mouchetée de restes de son déjeuner et je découvre que Wayne n'est autre que celui qu'on surnomme "Roméo de pacotille"? Pourquoi? Parce qu'il est imbu de sa personne, qu'il essaie de draguer tout ce qui a un jupon et qui est à peu près féminin. Un de nos grands plaisirs avec les filles est de compter combien de fois il se regarde dans la moindre surface réfléchissante qu'il croise entre l'ascenseur et son bureau... Il est arrivé à huit une fois. Et le pire dans tout ça, c'est que certes il est beau, très beau même, digne d'être un acteur à Hollywood, mais qui se croit irrésistible et se permet de nous appeler ''trésor" ou "poupée"... Certaines sont tombées dans le panneau mais un type comme lui cherche juste à s'amuser... Et je réalise donc que mon instructeur est "Roméo de pacotille" et soupire intérieurement. Espérons que dans le cadre du travail il sache un peu mieux se tenir... parce que je n'ai pas envie de subir des roucoulades idiotes. Je suis ici pour apprendre, le reste ne m'intéresse pas.
Je m'approche doucement et le remercie de prendre du temps pour moi, sauf que dès ma première phrase je me fais corriger comme si j'étais sur les bancs de l'école. Je sursaute un peu et hoche doucement la tête. Pas de scandale dès la première fois. Et curieusement, j'aime assez l'entendre m'appeler ''Agent Norrel''. J'ai l'impression d'être importante... d'être comme tous ceux que je croise à longueur de journée et qui sillonnent le monde, vivent mille aventures au péril de leur vie. Et non pas la petite secrétaire qui fait le café et tape les rapport. Très bien agent Wayne. Désolée...
Il va falloir que je fasse attention de ne pas l'appeler "Agent Roméo en carton" sinon je risquerais de m'attirer des ennuis... Je hoche la tête quand il reprend et que je viens près de lui, fronçant pourtant les sourcils quand il parle de commencer par voir mes atouts. Mais qu'est ce qu'il veut dire par là? Je n'y comprends rien. Qu'est-ce qu'il appelle ''atouts''? Si ça demande de me deshabiller, je lui colle une gifle et je remonte directement voir miss Carter.
Mes...atouts?
Et les choses deviennent plus claires une fois qu'il me plante devant un sac de boxe, et qu'il m'encourage à le frapper.
Mon...Agent Wayne... comment je pourrais rendre K.O quelque chose qui n'est... même pas humain?
Je suis un peu perplexe, surtout que je suis en tenue de travail, à savoir en jupe et en chemisier avec mes chaussures de ville. Et je lève timidement les yeux vers lui.
Je la sens hyper timide. Du genre qui s'écrase et baisse la tête dès lors qu'elle se fait corriger. Et ça, c'est vraiment curieux : comment expliquer que cette demoiselle fort attirante que j'avais là devant moi était la même que celle qui avait sauvé Londres quelques semaines plus tôt ? Eh bien... Soit ! De toutes façons, j'avais un ordre, je l'exécuterai.
Je me retiens de rire intérieurement lorsqu'elle marque un temps d'arrêt sur ses "atouts". Quelle innocence... Je lui sers mon sourire le plus ravageur, juste histoire de faire durer quelque peu le petit quiproquo, et la suis des yeux jusque devant le sac. C'est ensuite qu'elle se plaint de sa tenue qui, je dois bien l'admettre à moi-même, la mettait sacrément bien en valeur..... Non n'y pensons plus ! Jusque-là je m'amusais de la situation, mais autant éviter les complications à venir -je n'en doutais pas- au possible !
Je lève ostensiblement les yeux au ciel, mais ne peut m'empêcher de retrouver un sourire plaqué sur mes lèvres lorsque je pose à nouveau mon regard sur son petit visage angélique. C'est vrai qu'elle est sacrément mignonne... Avec ces cheveux, ces traits fins, cette fragilité... Ça m'en donnait des frissons !
Ah ! Allez on se reprend là ! Voilà pourquoi on ne bosse jamais avec des femmes... Elles ont si tendance à nous embrumer la tête que ça nous paralyse sur place. Ces femmes...
J'arrive tout de même à lui répondre :
❝ Sur le terrain vous serez sans doute confronté à des situations où vous n'aurez jamais une tenue adéquate, pour quoique ce soit. Autant vous habituer tout de suite à vous battre en talons et jupes, car ce sera principalement votre uniforme, ici et dehors... Allez, au boulot ! ❞
Je me place à côté d'elle, directement à sa gauche, épaule contre épaule, face au sac suspendu. J'arme alors mon bras droit, puis je lui dis :
❝ Jambes écartées, mais pas trop, et fléchies. On doit sentir qu'on est comme sur ressort, prêt à bouger d'un côté ou de l'autre si nécessaire, mais tout en étant ancré dans le sol dans cette position. Les bras pliés, face à votre adversaire. Poings serrés, et on frappe. ❞
Je lance alors mon poing sur le sac, et qui vient s'y écraser non sans une petite douleur au poignet. Certes, ça fait longtemps que je ne m'étais pas entraîné, mais de là à être rouillé... Il va falloir que je m'y remette sérieusement ! Néanmoins rien n'avais semblé transparaître, et je la regarde à présent droit dans les yeux, son visage à quelques centimètres du miens :
❝ Faites-moi la même chose, agent. ❞
Elisa Norrell
Nombre de documents : 39
occupation : Secrétaire de Miss Carter
Humeur : Conquérante
Jeu 11 Oct - 15:05
I Can't Get Started
Allez. Allez Ellie, tu peux le faire. Tu as fait tes preuves auprès de miss Carter, pour qu’elle te nomme sa secrétaire personnelle. Tu as fait tes preuves quand tu étais à Londres avec Mornet et que tu as évité que toute la ville ne parte en fumée. Tu as pu faire tout ça. Tu as même pu résister aux répliques cinglantes du lord qui ne porte pas que son parapluie au bras mais trop souvent ailleurs, alors le supporter lui… tu peux le faire. Tu dois le faire. A aucun moment je ne dois laisser ce genre de détail se mettre sur ma route. Hors de question. Pour la première fois de ma vie je comprends que mon existence ne va pas être trouver un bon mari et me consacrer a élever des enfants et à tenir la maison. Je peux devenir quelqu’un comme miss Carter, qui peut changer les choses, et donner du sens à ma vie .
Je l’écoute sagement, docilement alors qu’il répond à ma question sur ma tenue et sur le sac de boxe qui se trouve face à moi. Je vois. D’accord. Ca a du sens. Et je peux le faire. Je peux y arriver. Et puis ça me sera utile de savoir me battre… j’ai eu de la chance l’autre fois, d’avoir sous la main ce bout de métal qui m’a permis de me débarrasser d’un des deux types… Il conclut par le ton typique de l’agent masculin sûr de lui qui a l’habitude d’avoir une horde de secrétaires sous ses ordres.
Oui agent.
Je me mets face à ce tube de cuir qui pend du plafond, et qui se dandine lentement sous mes yeux comme pour me narguer et me dire avec son regard de sac « Haha tu ne sais rien faire. Tu n’es qu’une petite chose fragile ». Et c’est vrai. Il me renvoie à ma propre impuissance… en comparaison de Peggy qui elle sait clairement se battre et se faire respecter… Alors j’obéis sagement et corrige ma posture comme il me l’indique. Le ton change, et il a abandonné les mots doux ou les commentaires...un peu milite. Il parle en vrai formateur et j’apprécie. Sauf qu’une fois en place… j’hésite mais j’ai tellement peur de me tourner en ridicule que je n’ose rien faire, juste plantée là . Et comme s’il avait senti ma détresse ou lu dans mes pensées, il donne un coup sec dans le sac qui recule d’un bon mètre avant de revenir face à lui. Je me pince les lèvres. Wow. Ca me rappelle les matchs de Sugar Ray Robinson qu’on écoute avec papa à la radio et qu’on est allés voir une fois parce que papa avait eu des places au Madison Square Garden… Il plonge ensuite son regard dans le mien et je rougis en entendant son ordre, avant de hocher doucement la tête et glisser une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je serre les poings, inspire profondément et frappe le plus fort que je peux, avant de pousser un gémissement de douleur et me frotter les articulations.
Aille ça fait mal !
Et le pire, c’est que le sac a à peine bougé...
HRP : Avec toutes mes excuses et mon amour Tibbychou <3
Dès lors qu'elle se met en place, je la sens davantage confidente. Mais lorsque vint l'instant de se lancer, je la vois hésiter, d'après ces balancements de poignets. Un mince sourire étire mes lèvres lorsque je me revois à sa place, quelques années plus tôt, et tout aussi hésitant. Mins instructeur avait cependant été... Beaucoup plus violent dans ses méthodes. Le contexte était certes fort différent, mais les cicatrices qu'il m'avait laissé parvenaient encore à se montrer sur mes épaules.
Alors je lui explique, et ce coup-ci je la sens plus confiante. Je ne manque pas de voir des petites pommettes se mettre à rougir, ne la rendant que plus attirante encore... Quelle cruelle mission que vous m'avez donné, directrice Carter ! Et plus effrayant était sa capacité à me déstabiliser complètement tout en étant tout à fait naturelle. Elle est parfaite...
Ah ! Allez Alex, on se recentre ! La mission. L'entrainement. Et ça s'arrête là. On reste professionnel jusqu'au bout ! J'évite son regard, et observe le sac, et ses mains. Un poing ferme : déjà un bon point.
Et puis elle frappe : le poing s'envole, et touche le sac... Mais le bras, lui, ne suis pas. Classique. Puis suivent les gémissades. Encore du classique. Et pourtant même lorsqu'elle se plaint, elle reste adorable... BREF ! On reste focus Alex.
Je souris, puis lui explique doucement :
❝ Ce n'est pas seulement le poing qui doit partir, mais le bras tout entier : la force te vient du bras, du poignet jusqu'à l'épaule. Utilise ton corps pour le mettre à terre. ❞
Voilà je ne n'arrivais même plus à m'exprimer de façon compréhensible ! Mauvais signe...
❝ Laissez-moi vous montrer. ❞
Je me place derrière elle, et lui prend son avant bras, et exécutant des allers-retours entre la position "repos", et celle où le poing atteint le sac.
❝ Le poing, l'avant-bras, le bras, doivent former une seule et même arme. Le corps donne sa puissance, et le poignet la dirige. ❞ lui expliquais-je à l'oreille.
Ses cheveux sentaient si bon... Bon sang Alex, vraiment pas professionnel ! Arrête de jouer aux cons et remue-toi ! C'est presque de la drague là... Et pourtant je ne parviens pas à me décoller d'elle.
❝ Les jambes et le bassin restent fixes. C'est le haut du corps qui donne le mouvement de rotation, et la puissance. ❞ lui expliquais-je à l'oreille.
Lorsque je suis assuré qu'elle avait le mouvement, je reculais (enfin!) de quelques pas.
❝ Allez, encore une fois. ❞
--- HRP : Avec toutes mes excuses, chacun son tour ! :)
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